Les cours du blé retrouve de la fermeté cette semaine avec une hausse hebdomadaire non négligeable de +10,25 €/t pour revenir clôturer à 209 €/t sur l'échéance rapprochée d'Euronext. En l'absence du marché de Chicago, fermé hier, le marché européen a poursuivi son mouvement de hausse. Quelques craintes géopolitiques et climatiques entrainent des rachats de positions de la part de fonds. Parmi les principales raisons, l'ouverture du conflit israélo iranien ouvre une nouvelle ère d'incertitudes sur les cours. Du côté du climat, les fortes pluies de la semaine dans la zone de blé d'hiver US retarde les récoltes et posent de nombreuses questions sur la qualité des cultures. Enfin, plusieurs vagues de chaleur sont attendue en Europe et pourraient entrainer quelques pertes de rendement dans les semaines à venir. <br />
Pour autant, à l'aube des récoltes, les potentiels de production sont pour le moment rassurants. Les disponibilités s'annoncent confortables en région mer Noire et le manque de compétitivité du blé français limitera le potentiel de hausse à plus long terme. 

Blé tendre

Regain de fermeté du blé

Le marché de l'orge évolue toujours dans le sillage du complexe céréalier. Le rebond actuel des marchés du blé et du maïs ont entrainé un effritement de la prime fourragère, qui est passé cette semaine de -11 €/t à -15 €/t à Rouen. Il faut dire que les récoltes d'orge d'hiver commencent en Europe, et plus particulièrement dans le sud du continent. Les premiers retours en provenance de Roumanie rapportent des rendements records, qui permettent de confirmer les potentiels de production records estimés par de nombreux analystes. Dans le même temps, les conditions climatiques ont également été très favorables en Espagne et en Italie cette année, où les disponibilités s'annoncent confortables. Du côté de la France, les premières coupes ont commencé également dans le sud du bassin de production. Les retours de rendements montrent pour le moment des résultats en ligne avec la moyenne, voire au-dessus dans certaines zones. Ces volumes rassurent et la progression des récoltes sera également à suivre dans les prochaines semaines, notamment dans le nord de la France, en Allemagne puis dans les pays scandinave. 

Orge mouture

Début des récoltes en Europe

Les orges brassicoles poursuivent leur repli dans un contexte plein d’incertitude. Les matières premières agricoles restent pénalisées par les doutes concernant la demande et les flux de la prochaine campagne, alors que sont attendus les négociations concernant les droits de douane entre les US et l’Europe d’ici les prochaines semaines. Du côté des orges brassicoles, le retour de la demande éphémère du mois de mai aura laissé la place à une nouvelle chute de la prime brassicole qui s’affiche désormais à 35€/Mwh. Malgré un certain regain de fermeté du complexe céréalier depuis deux jours, les orges brassicoles stagnent à 230€/t  à Creil, dans un contexte de conditions climatiques favorables en Europe. Les perspectives sur le vieux continent s’affichent ainsi à près de 25Mt en orges brassicoles, face à une demande qui reste très incertaine. 

Orge brassicole de printemps

Morosité sur le marché

Le rebond se poursuit sur Euronext, et les cours du maïs rejoignent les niveaux abandonnés fin mai à 195€/t sur l’échéance Août après une hausse de +3€/t par rapport à la veille. Les fonds financiers, dans une position record vendeuse, intègrent les craintes climatiques sur les blés d’hiver aux USA, en commençant à racheter leur position. Les violents orages des derniers jours aux USA ont entrainé du retard dans les moissons des blés en Okahoma et au Kansas, avant une amélioration du climat attendue les prochains jours. Sur la Corn Belt, les deux prochaines semaines s'annoncent pour le moment suffisamment pluvieuses pour le bon développement des cultures de maïs, dont les qualités s’affichent de bonnes à excellentes à hauteur de 72%, soit le niveau similaire à la très bonne année dernière. Après la fermeture du marché de Chicago hier les opérateurs prendront connaissance des publication des chiffres de ventes exports hebdomadaires de l'USDA. Au Brésil les récoltes débutent dans la région du Mato Grosso, et les volumes exportés d'ici le prochain mois pourrait entrainer une pression sur les cours en Europe, dans un contexte de manque de compétitivité des maïs sur le vieux continent.   

Maïs

La fermeté reste de mise

<p>Retrouvez les &eacute;quipes du Groupe Cogedis le mardi 24 juin aux portes ouvertes du GAEC Patin Desnoe &agrave; Saint Cyr Le Garvelais.</p>


Rencontres Innov'Action Aviculture en Mayenne

<p>&nbsp;</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/4/2/3/7363242-1-fre-FR/3d4b9698dcba-BOULONNAIS.JPG" alt="" height="778" width="595" /></figure>

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<p>&nbsp;</p><p>L&rsquo;Association Mouton Boulonnais vous convie au Lyc&eacute;e agricole de Radinghem&nbsp;(62)&nbsp;le samedi 5 juillet &agrave; 10h00 &agrave; l&rsquo;occasion du rassemblement de reproducteurs issus d&rsquo;&eacute;levages de s&eacute;lection (b&eacute;liers + agnelles). Il s&rsquo;agit de reproducteurs s&eacute;lectionn&eacute;s issus de plusieurs &eacute;levages s&eacute;lectionneurs. Tous les b&eacute;liers sont g&eacute;notyp&eacute;s pour la tremblante et officiellement indemnes de Brucellose. </p><p>&nbsp;</p>


[Portes ouvertes ] Rassemblement d'agnelles et de jeunes béliers boulonnais

<p>Retrouvez le <a href="https://www.cogedis.com/" target="_blank" title="">Groupe Cogedis</a> au <strong>Carrefour Interprofessionnel de Monde Agricole</strong> (CIMA) de la Mayenne du 18 au 20 juillet 2025 au parc des expositions de Mayenne.</p>


Le Groupe Cogedis présent au CIMA 2025 en Mayenne

        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/large/1/1/3/2/6882311-1-fre-FR/715be663931f-Fest.png" alt="" height="300" width="212" /></figure>

</div>
<p>Cette ann&eacute;e la 40&egrave;me &eacute;dition de Fest'Agri aura lieu les 2 &amp; 3 ao&ucirc;t 2025 &agrave; Ambon.</p><p>Au programme : Courses de moiss batt et de tracteurs tondeuses, march&eacute; de producteurs, feu d'artifice, bapt&ecirc;me de tracteur, d&eacute;monstration de mat&eacute;riel, mini ferme, village partenaires et village enfants...</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Un concert aura lieu le samedi soir avec au programme : Les Fatals Picards, Plantec et Les Gaillards d&#039;en face, avec un feu d&#039;artifice et restauration sur place.</p>
</aside>
<p><a href="https://www.jeunesagriculteursmorbihan.com/billetterie-fest-agri/" target="_blank" title="billetterie ">R&eacute;servation sur notre site internet, rubrique Billetterie fest'Agri</a></p><p>Tarifs 20 euros, gratuit - 12 ans</p>


40ème édition de Fest'Agri

Lire le dossier

[Dossier]

Les lacs volcaniques d'Auvergne placés sous haute surveillance

[TÉMOIGNAGE] « Les vaches mangent de tout si on leur apprend » : comment ces éleveurs maximisent le pâturage en contrôlant l’embroussaillement

Orge et colza 2025 : les premières projections de rendements compensent la baisse des surfaces

John Deere présente sa nouvelle génération de presses à balles rondes

<p>Le Centre interprofessionnel technique d&rsquo;&eacute;tudes de la pollution atmosph&eacute;rique (Citepa), l&rsquo;organisme en charge de l&rsquo;inventaire des gaz &agrave; effet de serre et des polluants atmosph&eacute;riques, a publi&eacute; le 16 juin son rapport annuel dressant le bilan d&eacute;finitif des &eacute;missions pour l&rsquo;ann&eacute;e 2023 et <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-agriculture-a-reduit-ses-emissions-de-ges-de-0-4-en-2024" target="_blank">une premi&egrave;re estimation pour l&rsquo;ann&eacute;e 2024</a>. Tous les indicateurs sont globalement orient&eacute;s &agrave; la baisse, qu&rsquo;il s&rsquo;agisse des gaz &agrave; effet de serre (CH4, NO2) et des polluants atmosph&eacute;riques (NH3, NOx, particules, compos&eacute;s organiques volatils). &laquo;&nbsp;<em>Les &eacute;missions agricoles suivent depuis 2019 une trajectoire qui semble compatible avec le budget provisoire SNBC-3 pour 2029-2033 si les tendances se maintiennent</em>&nbsp;&raquo;, lit-on dans le rapport. En ce qui concerne les &eacute;missions de polluants atmosph&eacute;riques, relatives &agrave; 2023 toujours, avec des &eacute;missions totales de NH3 inf&eacute;rieures de 19% au niveau de 2005 et des &eacute;missions inf&eacute;rieures de 64% pour les PM2,5 (particules de diam&egrave;tre inf&eacute;rieur &agrave; 2,5&mu;m), &laquo;&nbsp;<em>les objectifs sont bien respect&eacute;s</em>&nbsp;&raquo;.</p><h2>20% des &eacute;missions totales de GES en 2023</h2><p>L&rsquo;agriculture est un contributeur important de ces diff&eacute;rentes &eacute;missions puisque responsables de 81% du&nbsp;N2O (protoxyde d&rsquo;azote), 71% du CH4 (m&eacute;thane), 96% du NH3 (ammoniac), 57% des TSP (particules en suspension), 41% des COVNM (compos&eacute;s volatils organiques), 24 % du NOx (oxyde d&rsquo;azote), 19% des particules PM10 (particules de diam&egrave;tre inf&eacute;rieur &agrave; 1&mu;m).</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/8/3/1/7381382-1-fre-FR/c741dda32afb-Graph1GES.png" alt="Principales substance &eacute;mises par l&rsquo;agriculture en 2023 (Source : Citepa)" height="800" width="1888" /><figcaption>Principales substance &eacute;mises par l&rsquo;agriculture en 2023 (Source : Citepa)</figcaption></figure>

</div>
<p>En 2023, l&rsquo;inventaire national des &eacute;missions fran&ccedil;aises de GES attribue &agrave; l&rsquo;agriculture 20% de ses &eacute;missions, soit&nbsp;76 Mt CO2e, en baisse de 1% sur un an. L&rsquo;&eacute;levage concentre 60% des &eacute;missions de GES, devant les cultures (27%) et les engins, moteurs et chaudi&egrave;res en agriculture et sylviculture (13%).</p><p>La Strat&eacute;gie national bas carbone (SNBC) r&eacute;vis&eacute;e en 2018-2019 vise &agrave; atteindre la neutralit&eacute; carbone &agrave; l&rsquo;horizon 2050 tous secteurs confondus. Pour l&rsquo;agriculture, la strat&eacute;gie vise &agrave; r&eacute;duire les &eacute;missions de 18% en 2030 par rapport &agrave; 2015, puis de 46% en 2050. En termes de rythme de r&eacute;duction, cela suppose une acc&eacute;l&eacute;ration par rapport au pass&eacute;, indioque le Citepa : -1,4% par an environ seront n&eacute;cessaires sur la p&eacute;riode 2020-2030 en comparaison des -0,7% par an observ&eacute;s sur la p&eacute;riode 2010-2020.&nbsp;En 2023 et 2024, les &eacute;missions de GES agricoles ont baiss&eacute; respectivement de 1% et 0,4%.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/8/3/1/7381385-1-fre-FR/688599a83e95-Graph2ges.png" alt="Contribution de l&rsquo;agriculture aux &eacute;missions totales de GES de la France en 2023 (Source : Citepa)" height="816" width="1924" /><figcaption>Contribution de l&rsquo;agriculture aux &eacute;missions totales de GES de la France en 2023 (Source : Citepa)</figcaption></figure>

</div>
<p>&nbsp;</p><p>Le budget carbone ajust&eacute; dans la SNBC-2 couvrant la p&eacute;riode 2019-2023, de 81,2 MtCO2e/an, est au-dessus du niveau moyen observ&eacute; de 79,3 MtCO2e/an sur la p&eacute;riode, ce qui signifie que l&rsquo;agriculture a fait davantage d&rsquo;efforts que demand&eacute;s. A horizon 2030, le secteur agricole doit atteindre 70,7 MtCO2e d&rsquo;apr&egrave;s la SNBC-2 ajust&eacute;e soit une r&eacute;duction attendue de 1,1% par an. La SNBC-3 provisoire renforce cet objectif, avec un budget de 65 MtCO2e.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/8/3/1/7381388-1-fre-FR/b571f80a5315-graph3ges-.png" alt="Evolution des &eacute;missions de GES de l&rsquo;agriculture et objectifs assign&eacute;s dans les SNBC 2 et 3 (Source : Citepa)" height="686" width="1892" /><figcaption>Evolution des &eacute;missions de GES de l&rsquo;agriculture et objectifs assign&eacute;s dans les SNBC 2 et 3 (Source : Citepa)</figcaption></figure>

</div>
<h2>M&eacute;thane&nbsp;: -19% sur la p&eacute;riode 1990-2023</h2><p>La principale source d&rsquo;&eacute;missions de CH4 est l&rsquo;&eacute;levage (fermentation ent&eacute;rique et gestion des d&eacute;jections animales), le solde correspondant aux &eacute;missions des rizi&egrave;res, du br&ucirc;lage de r&eacute;sidus et des engins agricoles. Entre 1990 et 2023, ces &eacute;missions ont diminu&eacute; (-19%) du fait notamment de la baisse du cheptel des vaches laiti&egrave;res (- 2,1 millions de vaches laiti&egrave;res soit - 40%).</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/5/4/1/7381455-1-fre-FR/c9da3d3aeb28-Graph4ges.png" alt="R&eacute;partition des &eacute;missions de CH4 du secteur de l&#039;agriculture/sylviculture (Source : Citepa)" height="644" width="1872" /><figcaption>R&eacute;partition des &eacute;missions de CH4 du secteur de l&#039;agriculture/sylviculture (Source : Citepa)</figcaption></figure>

</div>
<p>En revanche, les &eacute;missions de m&ecirc;me que la production laiti&egrave;re ne baissent pas dans les m&ecirc;mes proportions, car cette baisse du cheptel a &eacute;t&eacute; compens&eacute;e par un troupeau de plus en plus performant, &eacute;mettant en moyenne plus de CH4 par t&ecirc;te au fil du temps. Ainsi, les &eacute;missions de CH4 de la fermentation ent&eacute;rique des vaches laiti&egrave;res ont baiss&eacute; d&rsquo;environ 4,9 Mt CO2e soit - 27% sur la p&eacute;riode. Pour le reste du cheptel bovin, les effectifs diminuent &eacute;galement sur la p&eacute;riode (17%) induisant une baisse des &eacute;missions pour la fermentation ent&eacute;rique (3,4 MtCO2e soit -14%).</p><h2>Protoxyde d&rsquo;azote&nbsp;: -21% sur la p&eacute;riode 1990-2023</h2><p>La baisse des &eacute;missions constat&eacute;e sur toute la p&eacute;riode 1990-2023 (-5,9 MtCO2e soit )21%) s&rsquo;explique par une moindre utilisation de fertilisants azot&eacute;s min&eacute;raux et une diminution du cheptel bovin engendrant une r&eacute;duction &agrave; la fois de l&rsquo;azote excr&eacute;t&eacute; &agrave; la p&acirc;ture et de l&rsquo;azote organique &agrave; &eacute;pandre</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/5/4/1/7381458-1-fre-FR/082ed0fa98c5-graph5ges.png" alt="R&eacute;partition des &eacute;missions de N2O du secteur de l&#039;agriculture/sylviculture en France (Source : Citepa)" height="632" width="1794" /><figcaption>R&eacute;partition des &eacute;missions de N2O du secteur de l&#039;agriculture/sylviculture en France (Source : Citepa)</figcaption></figure>

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<h2>Ammoniac&nbsp;: -27% sur la p&eacute;riode 1990-2023</h2><p>Les &eacute;missions de NH3 de l&rsquo;&eacute;levage ont globalement diminu&eacute; depuis 1990 (-29%), du fait de l&rsquo;&eacute;rosion du cheptel bovin. Cependant, des r&eacute;ductions notables se retrouvent &eacute;galement chez les porcins, du fait de la progression de l&rsquo;alimentation biphase et du traitement des effluents par nitrification-d&eacute;nitrification, et enfin au niveau des volailles, avec la disparition progressive des syst&egrave;mes en fosse profonde chez les poules pondeuses (syst&egrave;mes tr&egrave;s &eacute;metteurs) et l&rsquo;ajustement de l&rsquo;alimentation aux besoins en azote des volailles.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/6/4/1/7381461-1-fre-FR/b3d79bc3b971-Graph6ges.png" alt="R&eacute;partition des &eacute;missions de NH3 du secteur de l&#039;agriculture/sylviculture en France (Source : Citepa)" height="634" width="1806" /><figcaption>R&eacute;partition des &eacute;missions de NH3 du secteur de l&#039;agriculture/sylviculture en France (Source : Citepa)</figcaption></figure>

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<p>Sur la p&eacute;riode 1990-2023, le secteur agricole a vu ses &eacute;missions baisser de 27%. Les &eacute;missions incluses dans le poste cultures repr&eacute;sentent 64% des &eacute;missions agricoles de NH3 en 2023 contre 36% pour celles li&eacute;es &agrave; la gestion des d&eacute;jections animales au b&acirc;timent et au stockage. La majeure partie de ces &eacute;missions est &agrave; imputer au cheptel bovin (61%), suivi des cheptels porcins (18%) et volailles (16%).</p><h2>Oxydes d&rsquo;azote&nbsp;: -76% sur la p&eacute;riode 1990-2023</h2><p>Une partie des &eacute;missions de NOx du secteur agriculture/sylviculture est g&eacute;n&eacute;r&eacute;e par les moteurs des engins. La diminution des &eacute;missions de NOx depuis 1990 (- 50%) est &agrave; mettre en lien avec le renouvellement du parc de tracteurs (- 84% d&rsquo;&eacute;missions sur la p&eacute;riode 1990-2023). Les &eacute;missions NOx ont diminu&eacute; de 76% entre 1990 et 2023. La baisse constat&eacute;e sur la p&eacute;riode s&rsquo;explique principalement par une baisse de l&rsquo;azote min&eacute;ral apport&eacute;. Une faible part des &eacute;missions de NOx provient du br&ucirc;lage de r&eacute;sidus agricoles. Le br&ucirc;lage de r&eacute;sidus agricoles est une pratique interdite en France, sauf dans le cas de d&eacute;rogations pr&eacute;fectorales pour des raisons sanitaires. Environ 80% des &eacute;missions de NOx proviennent du br&ucirc;lage des sarments de vigne dont l&rsquo;activit&eacute; peut &ecirc;tre autoris&eacute;e &agrave; titre d&eacute;rogatoire selon la p&eacute;riode de l&rsquo;ann&eacute;e et sous certaines conditions selon les pr&eacute;fectures.</p><h2>Compos&eacute;s organiques&nbsp;volatils&nbsp;: -13% sur la p&eacute;riode 1990-2023</h2><p>Les &eacute;missions de Compos&eacute;s organiques volatils&nbsp;(COVNM) agricoles proviennent principalement de la gestion du fumier, des entrep&ocirc;ts d'ensilage (fermentation des fourrages), mais aussi du fonctionnement biologique des cultures (&eacute;missions attirant les insectes pollinisateurs par exemple). En 2023, les &eacute;missions de COVNM sont &eacute;quitablement&nbsp;r&eacute;parties entre les postes &eacute;levage et cultures.</p><p>Sur la p&eacute;riode 1990-2023, ces &eacute;missions ont diminu&eacute; (-13%) du fait d&rsquo;une baisse sur le poste &eacute;levage (-14%), qui s&rsquo;explique majoritairement par le recul du cheptel bovin et d&rsquo;un recul du poste engins, moteurs et chaudi&egrave;res (-85%). Pour le poste cultures, on constate une hausse des &eacute;missions (+4%) en lien avec le fonctionnement biologique des cultures, les autres postes (engrais organiques et p&acirc;ture) &eacute;tant globalement &agrave; la baisse, toujours principalement en lien avec la baisse du cheptel bovin.</p><h2>Particules totales en suspension&nbsp;: -8% sur la p&eacute;riode 1990-2023</h2><p>Entre 1990 et 2023, les &eacute;missions de particules totales (TSP) en suspension du secteur agriculture/sylviculture ont globalement diminu&eacute; (- 8%) du fait de l&eacute;g&egrave;res r&eacute;ductions des surfaces agricoles et de l&rsquo;am&eacute;lioration du parc des tracteurs. 92% des &eacute;missions de TSP proviennent des cultures, loin devant la gestion des animaux en b&acirc;timent. Les volailles sont responsables de 56% des &eacute;missions de TSP.</p>


Depuis 2019, les émissions de gaz à effet de serre du secteur suivent une trajectoire compatible avec le budget provisoire SNBC-3 pour 2029-2033. Il en est de même pour les émissions de polluants atmosphériques, sous réserve, dans les deux cas, que les tendances se maintiennent. Mais 2023 et 2024 marquent un ralentissement de la réduction des GES.

Emissions de méthane, protoxyde d’azote, ammoniac… : l’agriculture sur la bonne trajectoire de réduction

<p class="MsoPlainText"><em>"Nous avons la capacit&eacute; de production. Aujourd'hui, 10 &agrave; 20% de la production de nos sites europ&eacute;ens sont &agrave; l'arr&ecirc;t"</em> en raison de la <em>"concurrence d&eacute;loyale compl&egrave;tement exacerb&eacute;e" </em>d'engrais russes,<em> "qui ont envahi"</em> le march&eacute; europ&eacute;en depuis trois ans, a d&eacute;clar&eacute;&nbsp;Delphine Guey, pr&eacute;sidente de l'Unifa, lors d'une conf&eacute;rence de presse &agrave; Paris le 18 juin.</p><p class="MsoPlainText"><em>"La Russie est en &eacute;conomie de guerre, elle vend ses engrais 15% moins cher"</em>, a-t-elle poursuivi, rappelant que l'Europe d&eacute;pendait encore de la Russie pour un quart de ses achats de fertilisants.&nbsp;Mi-juin, l'Union europ&eacute;enne a act&eacute;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-taxe-sur-les-engrais-russes-validee-par-les-pays-de-l-ue" target="_blank" title=""> la taxation progressive des engrais azot&eacute;s russes</a> &agrave; partir du mois de juillet, allant de 45 euros la tonne en&nbsp;2025-26 &agrave; 95 euros la tonne en 2027-2028.<em>&nbsp;"Ces taxes vont nous permettre de relancer la production en Europe"</em> sans craindre de concurrence trop forte, a affirm&eacute; la pr&eacute;sidente de l'Unifa.</p><p class="MsoPlainText">Alors que<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/face-a-une-taxation-des-engrais-russes-les-cerealiers-tirent-la-sonnette-d-alarme" target="_blank" title=""> les agriculteurs craignent une envol&eacute;e des prix</a>, les industriels se veulent rassurants : s'ils ont encore besoin de temps pour produire &agrave; grande &eacute;chelle des <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/fertighy-projette-de-construire-une-usine-d-engrais-decarbones-en-france" target="_blank" title="">engrais d&eacute;carbon&eacute;s</a> (&agrave; base d'hydrog&egrave;ne de l'eau), ils peuvent d&eacute;j&agrave; augmenter la production des solutions azot&eacute;es (&agrave; base de gaz naturel achet&eacute; &agrave; Trinit&eacute;-et-Tobago, aux Etats-Unis, etc.).</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-agriculture-a-reduit-ses-emissions-de-ges-de-0-4-en-2024" target="_blank">L&rsquo;agriculture a r&eacute;duit ses &eacute;missions de GES de 0,4% en 2024</a>
</aside>
<p class="MsoPlainText"><em>"Les entreprises situ&eacute;es sur le territoire national fournissent d&eacute;j&agrave; 45% des besoins en (engrais) min&eacute;raux"</em>, a soulign&eacute; Mme Guey.<em>&nbsp;"Concernant les amendements min&eacute;raux basiques, la France est souveraine : </em><em>90% des volumes livr&eacute;s sont extraits et produits en France"</em>, a-t-elle dit.</p><p class="MsoPlainText">Pour les engrais organiques et organo-min&eacute;raux, utilis&eacute;s notamment en viticulture, arboriculture et mara&icirc;chage, <em>"80% des besoins du march&eacute; sont couverts par nos fabricants"</em>, alors que <em>"seulement 50% de leur capacit&eacute; de production est utilis&eacute;e : autrement dit, nous pouvons d&egrave;s demain multiplier cette production par deux"</em>, a-t-elle pr&eacute;cis&eacute;.&nbsp;<em>"Il faut aujourd'hui accompagner notre transformation"</em>, a-t-elle plaid&eacute;, notamment pour <em>"aider le secteur &agrave; se d&eacute;carboner".</em></p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/vers-un-plan-de-souverainete-engrais" target="_blank">Vers un plan de souverainet&eacute; &laquo; engrais &raquo;</a>
</aside>



Les fabricants français d'engrais, rassemblés au sein de l'Union des industries de la fertilisation (Unifa), sont "prêts à produire plus" après l'entrée en vigueur en juillet de la taxation progressive des engrais russes, qui ont selon eux "envahi le marché européen".

Après la taxation des engrais russes, les fabricants français "prêts à produire plus"

Sur ses parcelles, Jérôme Sachot a troqué une partie de son blé et de son maïs 
pour une plante inattendue : le bambou. Conseillé par Christophe Downey, fondateur d’Horizom, il s’aventure sur un terrain encore peu exploré par les agriculteurs français. Le bambou peut-il apporter une plus-value pour le portefeuille des exploitants ?

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